dimanche 22 avril 2012

Eastern Cambodia - Ban Lung


La province du Ratanakiri mérite amplement son surnom de « terre rouge », la poussière des pistes recouvrant maisons, végétation, et même cyclistes de passage…
La ville principale, Banlung, est difficile d’accès mais vaut la peine de s’y attarder. Le centre est curieusement fort animé et constitue un bon point de départ pour explorer la région, dont quelques cascades et un parc national. Nous passons même une soirée à la foire entre les carrousels, les stands de fléchettes et la « grande roue ».

Le marché local propose, quant à lui, de nouvelles curiosités culinaires, dont les cafards, criquets grillés et autres tarentules. Le goût n’est pas extraordinaire mais c’est craquant sous la dent, c’est déjà ça…

The province of Ratanakiri is located in the northeast of the country, bordering Vietnam. Due to its remoteness to the rest of the tourist attraction, it receives fairly little tourism. The region is not only known for its large forest, the Virachey National Park, but also the red dust which covers everybody and everything. Ban Lung the capital of the province makes a great base to explore the surrounding area.

Olivier particularly enjoyed the culinary delicacies of the area and gave in to the temptation to eat crickets, cockroaches and even a tarantula…YUMMY!














 Nous pédalons une journée vers Bokeo pour y visiter les mines de pierres précieuses. La ballade nous emmène dans d’interminables champs d’hévéas, l’arbre à caoutchouc. Le tronc est entaillé en spirale pour faire sortir la sève, récoltée dans des coques de coco.

Arrivés sur place, les conditions de travail de ces mines font peine à voir. Les trous d’une dizaine de mètres de profondeur et de moins d’un mètre de diamètre sont creusés à la main. La terre est remontée par un treuil puis est fouillée pour y trouver les pierres precieuses. De petites marches sont creusées au fur et à mesure sur les parois.

One of the days we headed further east in the direction of Bokeo in order to visit a local gem mine. From the road the mine is hardly visible, just a few plastic sheets providing some shelter from the sun. Once you get closer you realize that the ground is covered with small holes. These holes of less than a meter in diameter have a depth of over 10 meter and are entirely manmade. Small steps are carved into the exterior walls of the holes and enable one person to climb into the ground. There they fill buckets with soil which get pulled up by a second person in order to search for some precious stones. The workers can spend entire days working before they make a single find. Needless to say that the working conditions are appalling.

















































De nombreuses tribus ethniques vivent encore dans la région. Leurs cimetières, dont celui de Jaraï, sont assez amusants et très colorés : les tombes sont ornées de personnages sculptés en bois représentant symboliquement le défunt. L’un porte des lunettes, l’autre un gsm ou encore un plus long pénis que son voisin… Dans un des villages voisins, nous débarquons en plein fête du buffle, l’ensemble des villageois étant rassemblé pour déguster la bête à grand coups d’alcool de riz…

The province of Ratanakiri is known for the ethnic minorities still living in the area. We hired a motorcycle and visited one of the tribe’s cemetery, known for the decoration of the graves. Sculptures carved out of wood resembling the deceased with sunglasses, mobiles, big penises (obviously Olivier’s favorite…men…) watch over and protect the dead.

On the way we also witnessed a religious ceremony in another village where the villagers killed a buffalo as a sacrifice.










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